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La grande vie, Christian Bobin

Claude Clorennec retranscrit dans ce documentaire l’extrême délicatesse de l’écrivain Christian Bobin.
Fils d’un père dessinateur à l’usine Schneider du Creusot et d’une mère calqueuse, son œuvre puise dans les souvenirs de son enfance, marquée par la solitude et l’atmosphère des hauts fourneaux. Les bruits des vélos des ouvriers à la sortie de l’usine, le rythme des marteaux pilons, nourrissent l’imaginaire de Christian Bobin, qui porte sur le travail un regard distancié. « Ivrognes de l’efficacité », les hommes justifient leur existence par le travail et demeurent prisonniers des apparences, niant leur pudeur, leur sensibilité.
Christian Bobin écrit pour cette « majorité taciturne qui mange sa vie en silence, qui traverse sa vie sur la pointe des pieds ».

Rencontrer Christian Bobin c’est se mettre de plain-pied avec l’écriture. Mais qu’est-ce qu’écrire ?
A quelques kilomètres du Creusot où il a grandi, le réalisateur se met à l’écoute de l’écrivain. En cinq chapitres, il revisite son enfance où il était prisonnier dans sa chambre, la ville des hauts fourneaux dont les bruits ont structuré sa vie et qui l’habitent toujours, le champ-vieux où il vit à l’écart du monde qui n’est pas normal, le retable d’Issenheim où en 1516 Grünewald a peint le 21ème siècle, et qui éclaire « ce que nous ne voulons pas voir aujourd’hui » et enfin la poésie, la grande vie.
Les textes de Christian Bobin qu’il lit lui-même donnent à entendre une langue entre terre et ciel qui, portée par de belles images de la nature, incline à la méditation. « Écrire, c’est ne rien oublier de ce que le monde oublie. » « J’ai toujours pensé que l’écriture était une manière de rendre quelque chose à quelqu’un à qui ça avait été volé : la parole. » « L’écriture : un principe de délivrance, de respiration et de délivrance. »
Un film ouvre aussi une fenêtre sur un homme pour qui la valeur de l’existence humaine tient du partage, de l’amitié, de la rencontre.
18/02/2018 France 2


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