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Révolution consumée

Un soleil qui se couche, une nuit qui arrive,
Dans nos vies qui accouchent nos nouvelles dérives.
Malgré ce beau passé de belles révolutions,
C’est dans nos sociétés que perdure soumissions.

Où sont les droits de l’homme de nos jours enfumés,
Suffit-il qu’on consomme pour qu’ils soient consumés.
Des hommes meurent dans nos rues d’autres crèvent sous nos balles,
Avons-nous tous la vue pour percevoir ce mal.

Je ne comprends plus l’homme car il perd tous ses droits,
Chaque jour on l’assomme se soumettant aux lois.
Mais où est l’homme libre promis par ses ancêtres,
Qui même sous les calibres avaient su comparaître.

Depuis l’arme a muté en s’armant d’ignorance,
Mais les larmes sont restées malgré l’indifférence.
C’est au cœur du système, d’une manipulation,
Que la source du problème hérite de nos visions.

Loïc Schneider
Le paradoxe de la connaissance

 


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