Personnaliser les préférences en matière de consentement

Nous utilisons des cookies pour vous aider à naviguer efficacement et à exécuter certaines fonctionnalités. Vous trouverez des informations détaillées sur tous les cookies sous chaque catégorie de consentement ci-dessous.

Les cookies qui sont catégorisés comme « nécessaires » sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour permettre les fonctionnalités de base du site. ... 

Toujours actif

Les cookies nécessaires sont cruciaux pour les fonctions de base du site Web et celui-ci ne fonctionnera pas comme prévu sans eux. Ces cookies ne stockent aucune donnée personnellement identifiable.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies fonctionnels permettent d'exécuter certaines fonctionnalités telles que le partage du contenu du site Web sur des plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d'autres fonctionnalités tierces.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies analytiques sont utilisés pour comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site Web. Ces cookies aident à fournir des informations sur le nombre de visiteurs, le taux de rebond, la source de trafic, etc.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies de performance sont utilisés pour comprendre et analyser les indices de performance clés du site Web, ce qui permet de fournir une meilleure expérience utilisateur aux visiteurs.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies de publicité sont utilisés pour fournir aux visiteurs des publicités personnalisées. Hierophanie.net ne diffuse pas de publicités.

Aucun cookie à afficher.

Lorsque j’étais un enfant, Un dieu souvent m’a sauvé

Lorsque j’étais un enfant,
Un dieu souvent m’a sauvé
Des cris et de la cravache des hommes,
Je jouais, alors, sûr et bon,
Avec les fleurs du bois,
Et les brises du ciel
Jouaient avec moi.
Et, de même que tu mets
Le cœur des plantes en joie,
Quand elles tendent vers toi
Leurs bras délicats,
Tu as mis mon cœur en joie,
Ô mon père Hélios (1) ! Et j’étais
Comme Endymion (2), ton préféré,
Ô Lune sacrée.
Ô vous tous, Dieux
Amicaux et fidèles !
Si vous pouviez savoir
Comme mon âme vous a aimés !
Certes, je ne vous appelais pas
En ce temps-là par des noms, et vous non plus
Vous ne me nommiez pas, comme les hommes se nomment,
Comme s’ils se connaissaient.
Mais je vous connaissais mieux pourtant
Que j’ai jamais connu les hommes,
Je comprenais le silence de l’éther :
Je n’ai jamais compris la parole des hommes.
L’harmonie fut ma mère
Dans la chanson des arbres
Et c’est parmi les fleurs
Que j’appris à aimer.
C’est dans les bras des dieux que j’ai grandi.

Friedrich Hölderlin (Novalis)


Publié le

dans